Il fut un temps où la forêt se gérait avec humilité, patience et précision. Les anciens gestionnaires forestiers arpentaient les bois, sacoche de cuir en bandoulière, munis d’outils simples mais redoutablement efficaces. Parmi eux :
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Le luxmètre à aiguille, servant à évaluer la luminosité sous couvert – un paramètre essentiel pour prévoir la régénération naturelle.
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La boussole à miroir, précieuse pour s’orienter au sein de parcelles denses et pour dresser des cartes sommaires à la main.
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Le compas forestier, compagnon du dendromètre, permettant de mesurer la circonférence des arbres et d’estimer leur croissance.
À cette époque, la méthode du couvert continu dominait : on ne coupait qu’un arbre à la fois, souvent le plus vieux ou le plus vulnérable, afin de maintenir l’équilibre du peuplement. Cette approche fine permettait à la forêt de se renouveler en douceur, sans ruptures brutales, en gardant une canopée protectrice qui préserve la biodiversité, le sol et les jeunes pousses.
Cette sagesse ancienne mérite d’être revisitée à l’heure où les grandes coupes rases suscitent la controverse. Pour aller plus loin, nous vous invitons à consulter le dossier 36 idées reçues sur la forêt, une ressource précieuse pour déconstruire les mythes et mieux comprendre les enjeux actuels de la gestion forestière.
